Autoconsommation

Autoconsommation photovoltaïque

La réglementation actuelle, plus précisément le décret royal 244/2019 du 6 avril 2019, a révolutionné le secteur de l’énergie photovoltaïque dans notre pays. Pour utiliser la technologie de l’autoconsommation photovoltaïque, c’est-à-dire autoproduire de l’électricité avec des panneaux photovoltaïques, vous devez tenir compte de certaines spécifications.

L’objectif de ce billet est de vous informer sur l’énergie photovoltaïque en autoconsommation au cas où vous voudriez l’installer chez vous et que vous ayez quelques doutes à dissiper.

qu’est-ce que l’autoconsommation photovoltaïque ?

L’essence de l’énergie d’autoconsommation est simple : elle consiste à installer des panneaux solaires sur le toit de votre maison, de votre immeuble ou de vos locaux afin d’utiliser l’énergie qu’ils produisent et de l’autoconsommer ensuite. Cette énergie présente plusieurs avantages :

– Choisissez une zone sans ombre et avec un bon rayonnement solaire, comme le toit.
– Le prix du kWh sera inférieur à celui du système électrique.
– Le fait de consommer l’énergie à partir du même endroit où elle est produite réduit presque à zéro les pertes d’électricité qui peuvent être produites.

Les installations photovoltaïques sont composées de ces principaux éléments :

– Les panneaux solaires: ils sont chargés de capter le rayonnement solaire et de le convertir en énergie.
Onduleur: il est chargé de convertir le courant continu produit par les panneaux photovoltaïques en courant alternatif.
Batteries(facultatif) : elles stockent toute l’électricité à l’intérieur afin de pouvoir l’utiliser lorsque les conditions météorologiques ne sont pas bonnes, la nuit et lors des moments de plus grande demande.
Régulateur de charge: sa fonction est de vérifier l’état de charge des batteries.


quels types d’autoconsommation peut-on trouver ?

Le décret royal 244/2019 établit différents types d’autoconsommation :

L’autoconsommation individuelle sans surplus: Cette situation se produit dans les systèmes dans lesquels aucune électricité autoproduite n’est injectée dans le réseau. Dans ces situations, les batteries sont utilisées pour accumuler l’énergie excédentaire.

Autoconsommation individuelle avec excédent: La législation en vigueur avec l’arrêté royal intègre pour la première fois le traitement des excédents.

Dans cettemodalité, il est possible de vendre l’énergie excédentaire et de recevoir une somme d’argent en échange. Il ne faut cependant pas oublier que cela entraîne des conséquences fiscales, puisqu’il faudra présenter des documents tels que la déclaration trimestrielle de TVA.

Un mode excédentaire qui donne droit à une compensation. Si vous ne consommez pas trop d’énergie photovoltaïque, c’est l’option la plus intéressante, car vous ferez des économies puisque l’énergie injectée dans le réseau électrique sera déduite de l’énergie que vous consommez le reste du temps.

Le seul aspect dont il faut tenir compte dans cette modalité est que l’indemnisation dépendra du fournisseur.

Marchands de référence: le prix du kWh sur le marché de gros à ce moment-là marquera le montant des économies réalisées sur votre facture pour l’énergie injectée dans le réseau. Le point positif est que vous pouvez vérifier le prix du kWh injecté dans le réseau pour les installations de panneaux solaires.

Autres fournisseurs: vous pourrez fixer vos propres conditions.

Un aspect à souligner que vous devez garder à l’esprit lors de la mise en place d’une installation photovoltaïque est que l’énergie déchargée ne peut pas dépasser l’énergie consommée. Un autre aspect dont vous devez être conscient est que l’énergie ne peut pas être accumulée, c’est-à-dire que l’énergie non consommée ne peut être utilisée que pour ce mois, elle ne peut pas être stockée pour être utilisée dans des périodes où votre consommation d’énergie est plus élevée.

La solution idéale serait un bilan énergétique net, puisque l’énergie que vous alimentez dans le réseau sera moins chère que celle que vous achèterez plus tard. Malgré cela, l’installation est déjà rentable dans la plupart des cas, dans l’espoir qu’à l’avenir cette réglementation change et favorise les installations d’autoconsommation.

Coûts des installations d’autoconsommation.

Il existe deux façons de traiter ce problème dans les installations solaires :

Prix du kWh: dans les grandes fermes solaires, on utilise généralement cette méthode, qui consiste à diviser le nombre approximatif de kWh que l’on pense consommer par le coût de l’installation et de la maintenance.

Temps de retour sur investissement: une autre méthode pour évaluer le coût de votre installation consiste à calculer le temps nécessaire pour récupérer l’investissement en tenant compte des économies réalisées en achetant de l’électricité au réseau au prix de vente du kWh.

combien coûte un kWh ?

La première étape consiste à calculer le coût par kWh de l’installation afin de le comparer avec le prix de différents fournisseurs.

Le rendement et la production d’électricité de votre installation solaire dépendent de ces facteurs, ce qui rend le calcul du prix du kWh compliqué, voici les facteurs :

– Pente du toit.
– Emplacement dans lequel ils se trouvent.
– Orientation du toit.
– Obstacles qui génèrent de l’ombre.
– Technologie de panneau



utilisée.

Ne faites jamais confiance à quiconque pour vous donner un prix pour votre kWh sans demander au moins certaines des caractéristiques mentionnées ci-dessus. Par exemple, il n’y a pas les mêmes heures d’ensoleillement à Valence qu’à Vigo, ou la production d’une installation photovoltaïque ne sera pas la même dans une maison qui a de l’ombre à cause d’une cheminée que dans une autre qui n’a pas d’obstacle.

quel est le prix de l’installation ?

Il s’agit d’une question essentielle pour pouvoir calculer l’amortissement de l’investissement, mais en même temps elle a une réponse quelque peu complexe, car il y a des facteurs qui peuvent intervenir tels que :

– Taille de l’installation.
– Difficulté d’accès au toit.
– Technologie des panneaux photovoltaïques.
– Les entreprises de la région.


Il convient de noter que plus la taille de l’installation est importante, plus le coût par kW est faible. Les différences entre ce qui est installé dans une installation d’autoconsommation de 1 kW et une installation de 5 kW sont minimes. Il est vrai que le coût de l’équipement sera plus élevé, mais les coûts de la main-d’œuvre seront les mêmes.

Pour obtenir le meilleur résultat, il est conseillé de demander différents budgets, de cette façon vous serez en mesure de considérer plus clairement ce qui est impliqué dans l’installation elle-même, il est important que vous donniez autant de données relatives au lieu que possible :

– Emplacement de la maison.
– Surface utile.
– Nombre de personnes qui y vivent.
– Si vous utilisez un chauffage électrique.


Retour sur l’investissement dans le système photovoltaïque

L’amortissement de cet investissement sera affecté par la climatologie de la région dans laquelle vous vivez et l’orientation de votre installation, mais on peut estimer que vous récupérerez votre argent entre 6 et 10 ans.

Sachant que la durée de vie utile des panneaux solaires est de 30 ans, vous récupérerez votre investissement dans le premier tiers de leur durée de vie.

N’oubliez pas qu’après ces 30 ans, vos panneaux continueront àfonctionner, leurs performances diminueront juste un peu, mais ils continueront à fournir au moins 85 % de la puissance qu’ils avaient à l’état neuf, ce qui reste une très bonne puissance.

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