Le parc solaire de Bhadla au Rajasthan, en Inde, devient le plus grand parc solaire du monde après que sa capacité installée ait atteint 2 245 mégawatts.
L’une des principales entreprises privées indiennes dans le domaine des énergies renouvelables, Hero Future Energies, a mis en service un projet d’installation de 300 mégawatts dans le parc solaire de Bhadla, faisant de celui-ci le plus grand parc solaire du monde en couvrant tout son potentiel de panneaux solaires pour fournir de l’énergie renouvelable.
L’emplacement de ce parc solaire est très important car cette région du Rajasthan a un rayonnement solaire direct normal de 2200 kWh/m² (5,78 kWh/m²/jour). Le parc solaire, dont la planification a débuté en 2010, serait donc situé dans le désert de Thar, dans l’ouest du Rajasthan. Le parc solaire de Bhadla a été le premier à être construit et la région est également connue sous le nom de « ville du soleil » en raison de son ensoleillement tout au long de l’année et de son climat ensoleillé.
Au fil des ans, le parc solaire de Bhadla a obtenu des prix records lors de ventes aux enchères très compétitives. Les projets qui ont été développés dans le parc ont été réalisés par des entreprises dans le cadre d’un partenariat public-privé :
– Le gouvernement de l’État a développé 745 mégawatts – le
gouvernement du Rajasthan et IL&FS ont développé 1 gigawatt
– le gouvernement du Rajasthan et Adani Enterprises ont développé 500 mégawatts
Au total, 16 entreprises ont décidé d’installer entre 600 et 5 MW dans le parc solaire de Bhadla pour devenir le plus grand du monde avec 2 245 mégawatts, devant Pavagada, au Karnataka, dont la capacité est de 2 050 MW.
Dans la même région, trois autres parcs solaires sont prévus, un à Jaisalmer, avec 16 000 hectares de terres gouvernementales, un à Bikaner et un à Barmer. Ce grand projet a été lancé il y a quelques années lorsque la ville du Rajasthan s’est rendu compte qu’il était très difficile de produire de l’hydroélectricité en raison de l’absence de rivières ou de réservoirs et que le transport du charbon depuis d’autres régions était très coûteux.
